Première formation à l'issue des phases de poules (29 points sur 30 possibles), qualifié pour les demi-finales, le Stade Français parait être l'épouvantail de cet Amlin. Normal, car comme l'explique le talonneur international Dimitri Szarzewski, cette compétition est un objectif annoncé. Il faudra pour cela gagner à Toulon ce week-end.
Premier à l'issue de la phase de poule, qualifié pour les demies, le Stade Français tient parfaitement son rang dans cette compétition ?
Oui, remporter ce Challenge était l'un de nos objectifs en ce début de saison, et pour l'heure nous sommes toujours en course. Nous nous sommes donnés les moyens d'atteindre nos objectifs, en terminant d'abord premiers de poules, et en assurant le quart à la maison. Après, nous aurions aimé jouer la demie à domicile, ce n'est pas le cas, nous irons à Toulon à la place, mais nous nous y déplacerons avec beaucoup d'ambitions.
C'est une compétition qui vous réussit plutôt bien, car vous aviez atteint la finale l'an passé (défaite 18-19 face aux Harlequins) ?
Oui tout à fait, et à l'image de cette saison, lors de la dernière édition, nous en avions également fait un objectif annoncé. Cela s'était encore plus renforcé au fur et à mesure de la compétition puisque nous avions été rapidement écartés de la course à la qualification en championnat. Cela nous avait donné encore plus envie de réussir au niveau continental. Et nous sommes passés très près, car nous ne perdons que d'un point, sur un essai anglais transformé dans les derniers instants...
Bis répétita ?
(Rires). J'espère ! Mais avant il faudra aller gagner Toulon. Ce qui est sûr, c'est que les deux finalistes auront l'occasion de vivre un moment unique, d'abord parce c'est une finale de Coupe d'Europe, qu'elle opposera deux clubs français, et qu'elle se disputera en Angleterre.
Revenons donc à votre demi-finale. La relative mauvaise passe du RCT (trois matches sans victoires) peut-il être un atout, ou le fait de disputer une autre compétition efface tout ?
Non, non, cela efface tout. Les Toulonnais auront à c½ur de renouer avec la victoire, d'autant plus face à leur public, après le nul concédé contre Castres (NDLR : 25-25). Cela arrive de passer à côté de temps en temps, c'est ce qu'il s'est passé, mais ils ont réalisé une superbe prestation en quarts, face aux Harlequins, tenant du titre et reversé de HCup (NDLR : victoire 37-8), et voudront prouver que les résultats en championnat ne sont pas une mauvaise passe.
Que vous inspire cette formation toulonnaise ?
C'est un ensemble de grands joueurs, qui a connu quelques difficultés l'an passé, mais qui parvient à bien se trouver cette saison. Ca fonctionne bien, ils ont un immense buteur, et ce n'est pas un hasard s'ils sont troisièmes du championnat. Nous savons ce qui nous attend, nous nous déplacerons avec beaucoup de méfiance, mais avec la ferme volonté de gagner.
Et le fait d'avoir quatre formations en demies, et l'assurance d'apporter un sixième titre au rugby français dans cette compétition ?
Cela prouve que malgré la seule présence de Clermont dans le dernier carré de HCup, le rugby français se porte bien. On dit souvent que l'Amlin Challenge Cup est la petite Coupe d'Europe, mais quand on voit les clubs qui la disputent, et quand on sait que des deuxièmes de poules de HCup disputent les quarts, on se rend compte que le niveau est élevé, très élevé même. Et quand quatre équipes françaises se disputent le titre, cela montre que le championnat est en bonne santé.
Source : lnr.fr
Premier à l'issue de la phase de poule, qualifié pour les demies, le Stade Français tient parfaitement son rang dans cette compétition ?
Oui, remporter ce Challenge était l'un de nos objectifs en ce début de saison, et pour l'heure nous sommes toujours en course. Nous nous sommes donnés les moyens d'atteindre nos objectifs, en terminant d'abord premiers de poules, et en assurant le quart à la maison. Après, nous aurions aimé jouer la demie à domicile, ce n'est pas le cas, nous irons à Toulon à la place, mais nous nous y déplacerons avec beaucoup d'ambitions.
C'est une compétition qui vous réussit plutôt bien, car vous aviez atteint la finale l'an passé (défaite 18-19 face aux Harlequins) ?
Oui tout à fait, et à l'image de cette saison, lors de la dernière édition, nous en avions également fait un objectif annoncé. Cela s'était encore plus renforcé au fur et à mesure de la compétition puisque nous avions été rapidement écartés de la course à la qualification en championnat. Cela nous avait donné encore plus envie de réussir au niveau continental. Et nous sommes passés très près, car nous ne perdons que d'un point, sur un essai anglais transformé dans les derniers instants...
Bis répétita ?
(Rires). J'espère ! Mais avant il faudra aller gagner Toulon. Ce qui est sûr, c'est que les deux finalistes auront l'occasion de vivre un moment unique, d'abord parce c'est une finale de Coupe d'Europe, qu'elle opposera deux clubs français, et qu'elle se disputera en Angleterre.
Revenons donc à votre demi-finale. La relative mauvaise passe du RCT (trois matches sans victoires) peut-il être un atout, ou le fait de disputer une autre compétition efface tout ?
Non, non, cela efface tout. Les Toulonnais auront à c½ur de renouer avec la victoire, d'autant plus face à leur public, après le nul concédé contre Castres (NDLR : 25-25). Cela arrive de passer à côté de temps en temps, c'est ce qu'il s'est passé, mais ils ont réalisé une superbe prestation en quarts, face aux Harlequins, tenant du titre et reversé de HCup (NDLR : victoire 37-8), et voudront prouver que les résultats en championnat ne sont pas une mauvaise passe.
Que vous inspire cette formation toulonnaise ?
C'est un ensemble de grands joueurs, qui a connu quelques difficultés l'an passé, mais qui parvient à bien se trouver cette saison. Ca fonctionne bien, ils ont un immense buteur, et ce n'est pas un hasard s'ils sont troisièmes du championnat. Nous savons ce qui nous attend, nous nous déplacerons avec beaucoup de méfiance, mais avec la ferme volonté de gagner.
Et le fait d'avoir quatre formations en demies, et l'assurance d'apporter un sixième titre au rugby français dans cette compétition ?
Cela prouve que malgré la seule présence de Clermont dans le dernier carré de HCup, le rugby français se porte bien. On dit souvent que l'Amlin Challenge Cup est la petite Coupe d'Europe, mais quand on voit les clubs qui la disputent, et quand on sait que des deuxièmes de poules de HCup disputent les quarts, on se rend compte que le niveau est élevé, très élevé même. Et quand quatre équipes françaises se disputent le titre, cela montre que le championnat est en bonne santé.
Source : lnr.fr
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