
Samedi, au Stade de France, Dimitri Szarzewski a connu un nouveau pincement au c½ur. Battu (19-13) lors du derby par ses futurs coéquipiers du Racing-Métro, où il a signé pour les quatre prochaines saisons, le talonneur du Stade Français ne mènera probablement pas son club en phase finale. Avant un dernier match sous le maillot parisien à Biarritz samedi, l'international âgé de 29 ans (61 sélections) nous a livré, en exclusivité, les raisons de son choix.
Pourquoi avez-vous décidé de rejoindre le Racing-Métro ?
Dimitri Szarzewski. J'avais envie de changer d'environnement, de me lancer un nouveau défi. Je voulais me remettre en question, repartir de zéro. Soit je le faisais cette saison, soit je terminais ma carrière au Stade Français.
Qu'est-ce qui vous a attiré au Racing ?
C'est un club ambitieux, qui a joué la Coupe d'Europe ces deux dernières années. Jacky Lorenzetti (NDLR : le président) et Pierre Berbizier (NDLR : le manageur) m'ont présenté un projet très intéressant. Il y a la construction de l'Arena 92 prévue pour 2014, le nouveau centre d'entraînement au Plessis-Robinson où tout se fera sur place, dès la saison prochaine. Tout ça a compté.
Toulouse était sur les rangs...
Mais je ne voulais pas quitter la région, pour des raisons familiales. Ma femme, Florence, mes enfants, Hugo (8 ans) et Anna (5 ans), sont bien ici.
La crise qu'a traversée le club francilien cet hiver ne vous a-t-elle pas inquiété ?
Je me suis posé des questions quand il y a eu toutes ces histoires (NDLR : clash entre Chabal et Berbizier, fronde des joueurs contre leur manageur), surtout après l'épisode Chabal. Où en était le projet, quel était l'avenir du club? Je suis aussi venu au Racing pour Berbizier. J'ai été rassuré de savoir qu'il était maintenu et que rien n'était remis en cause.
Une victoire du Stade Français samedi aurait pu condamner les Racingmen à ne pas disputer la H Cup la saison prochaine...
Oui, mais j'ai été vraiment clair avec eux. J'ai pris ma décision il y a longtemps et je leur ai dit qu'il n'y aurait pas de cadeau. Je suis quelqu'un d'honnête. Le présent, c'est le Stade Français et je donne tout pour mon club. Le Racing, ce sera le futur. Il y a encore un très mince espoir de nous qualifier (NDLR : victoire bonifiée à Biarritz et défaite sans bonus du Racing à Agen). J'espère qu'on jouera le jeu jusqu'au bout.
Que vous a-t-il manqué cette saison ?
Sans doute un peu de rigueur de temps en temps. Certains matchs se sont joués à pas grand-chose. Il ne faut pas oublier que l'équipe est en reconstruction.
On a parlé de tensions entre l'effectif et l'entraîneur Michael Cheika...
Pas en ce qui me concerne. Je n'ai jamais eu de souci avec lui. Il a toujours été clair avec moi et je suis quelqu'un de respectueux.
Que retenez-vous de votre passage au Stade Français ?
Ce sont sept années de bonheur, même si les trois dernières ont été un peu plus compliquées. Nous avons remporté le titre en 2007. J'aurais aimé en gagner un autre. J'y ai noué des liens très forts. J'ai été affecté par le départ de Max Guazzini dont j'étais proche. Aujourd'hui, j'ai beaucoup de respect pour Thomas Savare qui a sauvé le club.
Pourquoi avez-vous décidé de rejoindre le Racing-Métro ?
Dimitri Szarzewski. J'avais envie de changer d'environnement, de me lancer un nouveau défi. Je voulais me remettre en question, repartir de zéro. Soit je le faisais cette saison, soit je terminais ma carrière au Stade Français.
Qu'est-ce qui vous a attiré au Racing ?
C'est un club ambitieux, qui a joué la Coupe d'Europe ces deux dernières années. Jacky Lorenzetti (NDLR : le président) et Pierre Berbizier (NDLR : le manageur) m'ont présenté un projet très intéressant. Il y a la construction de l'Arena 92 prévue pour 2014, le nouveau centre d'entraînement au Plessis-Robinson où tout se fera sur place, dès la saison prochaine. Tout ça a compté.
Toulouse était sur les rangs...
Mais je ne voulais pas quitter la région, pour des raisons familiales. Ma femme, Florence, mes enfants, Hugo (8 ans) et Anna (5 ans), sont bien ici.
La crise qu'a traversée le club francilien cet hiver ne vous a-t-elle pas inquiété ?
Je me suis posé des questions quand il y a eu toutes ces histoires (NDLR : clash entre Chabal et Berbizier, fronde des joueurs contre leur manageur), surtout après l'épisode Chabal. Où en était le projet, quel était l'avenir du club? Je suis aussi venu au Racing pour Berbizier. J'ai été rassuré de savoir qu'il était maintenu et que rien n'était remis en cause.
Une victoire du Stade Français samedi aurait pu condamner les Racingmen à ne pas disputer la H Cup la saison prochaine...
Oui, mais j'ai été vraiment clair avec eux. J'ai pris ma décision il y a longtemps et je leur ai dit qu'il n'y aurait pas de cadeau. Je suis quelqu'un d'honnête. Le présent, c'est le Stade Français et je donne tout pour mon club. Le Racing, ce sera le futur. Il y a encore un très mince espoir de nous qualifier (NDLR : victoire bonifiée à Biarritz et défaite sans bonus du Racing à Agen). J'espère qu'on jouera le jeu jusqu'au bout.
Que vous a-t-il manqué cette saison ?
Sans doute un peu de rigueur de temps en temps. Certains matchs se sont joués à pas grand-chose. Il ne faut pas oublier que l'équipe est en reconstruction.
On a parlé de tensions entre l'effectif et l'entraîneur Michael Cheika...
Pas en ce qui me concerne. Je n'ai jamais eu de souci avec lui. Il a toujours été clair avec moi et je suis quelqu'un de respectueux.
Que retenez-vous de votre passage au Stade Français ?
Ce sont sept années de bonheur, même si les trois dernières ont été un peu plus compliquées. Nous avons remporté le titre en 2007. J'aurais aimé en gagner un autre. J'y ai noué des liens très forts. J'ai été affecté par le départ de Max Guazzini dont j'étais proche. Aujourd'hui, j'ai beaucoup de respect pour Thomas Savare qui a sauvé le club.
Source : leparisien.fr
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